Près de 140 personnes ont été tuées dans le nord de l'Inde en raison des inondations causées par des pluies de mousson tardives, selon un nouveau bilan annoncé, mardi, par les autorités locales.
Ces précipitations inhabituellement tardives ont provoqué la mort de 111 personnes dans le grand État d'Uttar Pradesh, et 28 autres dans la région voisine du Bihar, précisent ces sources.
Un précédent bilan faisait état de 113 morts, dont 93 personnes dans l'État d'Uttar Pradesh et une vingtaine d'autres dans le Bihar.
Les rues de Patna, capitale du Bihar, ont été envahies par de l'eau sale, obligeant des résidents à quitter leurs domiciles en canot de sauvetage.
Bien que les pluies aient cessé, de larges secteurs de cette ville de deux millions d'habitants sont toujours inondées et de nombreux commerces et écoles restent fermés.
Par ailleurs, près de 900 détenus d'une prison d'Uttar Pradesh ont dû être évacués en raison des inondations qui ont touché l'établissement carcéral où ils se trouvaient.
La mousson annuelle dure normalement de juin à septembre, avec pour fonction biologique le rechargement des sources d'eau du sous-continent indien.
D'après le département météorologique d'Inde (IMD), la mousson de cette année, classée comme "supérieure à la normale", devrait être la plus importante depuis 1994.
Au mois de juillet, la mousson a fait près de 650 morts à travers l'Inde, le Népal, le Bangladesh et le Pakistan.■