En réaction aux informations du Financial Times, Nissan a annoncé mardi n'envisager nullement de dissoudre l'alliance, qu’il considère comme «source de compétitivité».
«Par le biais de l'alliance, pour atteindre une croissance durable et rentable, Nissan cherchera à continuer de produire des résultats 'gagnant-gagnant’ pour toutes les entreprises membres», a affirmé le constructeur japonais.
Le Financial Times britannique, citant "plusieurs personnes au courant de l'affaire", a rapporté lundi que les cadres supérieurs de la firme accéléraient les travaux sur des plans confidentiels pour une éventuelle séparation avec Renault.
Nissan a fermement démenti ces affirmations.
"Nissan n'envisage aucunement la dissolution de l'alliance", indique le communiqué du géant japonais.
Le partenariat, qui implique également le japonais Mitsubishi Motors, est en difficulté depuis l'arrestation subite de son ancien PDG Carlos Ghosn pour fraudes financières.
Le nouveau dirigeant de l'alliance, Jean-Dominique Senard, avait récemment riposté aux informations faisant état d'une scission prévue, déclarant à la presse que les affirmations n'avaient "aucun lien avec la situation actuelle de l'alliance".
"L'alliance Renault-Nissan n'est pas morte! Bientôt, nous vous montrerons pourquoi", a-t-il déclaré dans une interview publiée mardi.