PEKIN, 7 octobre (Reuters) - L'office chinois de lutte contre la corruption a annoncé dimanche soir que Meng Hongwei, le président d'Interpol dont on est sans nouvelle depuis la fin septembre, faisait l'objet d'une enquête pour violations présumées de la loi.
Les autorités chinoises avaient jusque là gardé le silence sur le sort du président du réseau policier international, dont le siège se trouve à Lyon.
Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte en France concernant Meng Hongwei, qui n'a plus donné signe de vie depuis son départ en Chine fin septembre.
Son épouse a été placée sous protection policière.
Meng Hongwei, qui a le rang de vice-ministre de la Sécurité publique en Chine, a été élu en novembre 2016 pour quatre ans à la tête d'Interpol, qui compte 192 pays, et permet notamment aux polices des Etats membres de partager des informations.
Ces dernières années, plusieurs hauts responsables chinois ont disparu sans explication pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant que Pékin n'annonce qu'ils faisaient l'objet d'investigations, souvent dans le cadre d'affaires de corruption.