Les gestionnaires d'actifs britanniques disposent d'un nouvel outil pour les aider à éviter d'investir dans des sociétés exposées à des cyber-infractions coûteuses, indique le quotidien "The Financial Times".
Les indices de la cyber-gouvernance, lancés lundi par "Cyberhedge", société d’analyse des risques, classent 5.000 entreprises dans le monde par la force de leurs moyens de défense.
La société prévoit de déployer trois fonds négociés en Bourse qui permettraient aux gestionnaires d'actifs d'intégrer la gestion des cyber-risques à leur stratégie d'investissement.
"Les investisseurs ont compris au cours de l'année écoulée que l’impact matériel du cyber-risque est réel", indique Ryan Dodd, DG de Cyberhedge.
Il a aussi annoncé qu'il compte lancer trois ETF basés sur les indices au second semestre, axés sur les sociétés américaines, britanniques et européennes.
Les investisseurs avaient manifesté leur intérêt pour une version des fonds qui augmenterait les rendements des sociétés les mieux défendues et parierait contre les plus vulnérables.
Les gestionnaires de fonds sont sous pression pour s'intéresser davantage à la cybersécurité, à la fois dans leurs propres entreprises et dans les entreprises bénéficiaires.
Un examen des gestionnaires d'actifs réalisé en décembre par l'autorité de réglementation britannique "Financial Conduct Authority" a révélé un manque de compréhension du risque informatique.
Il a aussi exhorté l'industrie à donner la priorité au traitement des attaques potentielles et des atteintes à la vie privée.■