Le Conseil des droits de l’homme de l'ONU entame lundi sa 46ème session ordinaire, dont les débats se dérouleront essentiellement de manière virtuelle, en raison des restrictions liées à la pandémie du Covid-19.
La session, tenue pour la première fois sous la présidence de la représentante permanente des Fidji auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Nazhat Shameem Khan, est marquée par leur retour des Etats Unis au sein du Conseil, qu’ils avaient quitté en juin 2018.
La session qui se poursuivra jusqu'au 23 mars débutera par des allocutions qui seront prononcées par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, ainsi que le Chef du Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse, Ignazio Cassis.
Durant un peu plus de quatre semaines, le Conseil examinera 86 rapports préparés par différents mécanismes liés au Conseil, notamment par le Secrétaire Général, la Haute Commissaire, les différents Groupes de travail et les titulaires de mandats au titre de procédures spéciales. Au total, le Conseil tiendra plus d’une trentaine de débats interactifs avec des titulaires de mandats (procédures spécifiques).
Cette session commence par un débat de haut niveau auquel prendront part, du lundi 22 au mercredi 24 février, des hauts responsables représentant plus de 130 pays, qui traiteront de questions relatives aux droits de l’homme ayant un intérêt particulier pour leur pays ou qui suscitent leur préoccupation.
Bachelet présentera une mise à jour sur les activités du Haut-Commissariat le jeudi 25 février – s’agissant notamment des travaux du Haut-Commissariat aux droits de l’homme au Guatemala, en Colombie et au Honduras – ainsi que plusieurs rapports établis par elle-même et par le Secrétaire général (les effets de la pandémie de COVID-19 sur les droits de l’homme; la question de la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels partout dans le monde, relation entre la réalisation du droit au travail et la jouissance des droits de l’homme des personnes handicapées, la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants...). Ces présentations seront suivies par un débat général, qui devrait se poursuivre le lendemain.
Outre l'examen des rapports de la Haute-Commissaire sur des situations dans certains pays et régions du monde, le Conseil examinera prévoit de tenir plusieurs débats thématiques (lutte contre le racisme et la discrimination vingt ans après l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, la réunion-débat biennale de haut niveau sur la question de la peine de mort se tiendra, le rôle de la réduction de la pauvreté dans la promotion et la protection des droits de l’homme, débat annuel sur les droits des personnes handicapées et des enfant).