Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a annoncé jeudi que les Etats-Unis ont conclu que le régime syrien avait utilisé des armes chimiques lors d'une attaque en mai à Idleb.
Cette agression ne "restera pas sans réponse", a-t-il déclaré à des journalistes à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Cette attaque faisait partie de la campagne violente en cours à Idlib du régime Assad, qui a tué plus de 1.000 Syriens innocents et en a déplacé des centaines de milliers d'autres.
C'est aussi le dernier exemple d’une longue série d’agressions à l’arme chimique par Assad qui ont tué ou blessé des milliers de Syriens, a-t-il relevé.
Assad utilise des armes chimiques chaque année depuis l’adhésion de la Syrie à la Convention sur les armes chimiques en 2013, note Pompeo.
"Les Etats-Unis continueront à faire pression sur le régime Assad pour qu'il mette fin aux violences dirigées contre les civils syriens et pour participer à un processus politique sous l'égide de l'ONU", ajoute-t-il.
Il a indiqué que dans le cadre de cette campagne de pression maximale, le département américain du Trésor a sanctionné, jeudi, des entités russes accusées de soutenir "la machine de guerre brutale d’Assad" et de faciliter les envois de carburant pour avions aux forces militaires russes en Syrie.
Le chef de la diplomatie américaine a également annoncé que le département d’État fournira 4 millions et demi supplémentaires à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et pour faciliter ses enquêtes sur la poursuite de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie.■