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Le Royaume-Uni défend sa rapidité à autoriser le vaccin de Pfizer/BioNTech

Le Royaume-Uni défend sa rapidité à autoriser le vaccin de Pfizer/BioNTech

 

L'agence britannique du médicament a assuré vendredi que sa décision rapide d'autoriser au Royaume-Uni le vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, une première dans le monde occidental, répondait à toutes les normes de sécurité, après des critiques sur la rapidité du processus.

 

"Aucun vaccin ne serait autorisé au Royaume-Uni s'il ne respectait pas les normes de sécurité, de qualité et d'efficacité", a déclaré dans un communiqué l'Agence indépendante de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA).

"Tout vaccin fait l'objet de solides essais cliniques conformes aux normes internationales", a-t-elle ajouté.

L'immunologue Anthony Fauci, membre de la cellule de crise de la Maison Blanche sur le nouveau coronavirus, avait estimé jeudi que la MHRA avait "précipité cette approbation", survenue mardi, avant de s'excuser.

"J'ai une grande confiance dans ce que fait le Royaume-Uni, tant sur le plan scientifique que sur le plan de la réglementation", a déclaré sur la BBC le directeur de l'Institut américain des maladies infectieuses.

"Notre processus prend plus de temps qu'au Royaume-Uni. C'est juste la réalité", a-t-il ajouté, jurant ne pas avoir voulu "sous-entendre qu'il y avait un manque de sérieux, même si c'est ce qui en est ressorti."

"Si vous êtes un régulateur sanitaire un peu en retard, qu'est-ce que vous dites pour justifier votre retard ? Des choses comme celles que ceux que nous avons entendues, peut-être", avait répondu mercredi aux premières critiques Jonathan Van Tam, médecin chef adjoint pour l'Angleterre.

June Raine, directrice de la MHRA, avait aussi précédemment défendu ses équipes, affirmant qu'elles avaient "travaillé de la manière la plus rigoureuse sur ce vaccin, sans négliger aucun aspect".

L'Agence britannique du médicament a expliqué sa rapidité par le fait qu'elle avait lancé un examen continu des données fournies par Pfizer et BioNTech au fur et à mesure des essais sur l'homme, plutôt que d'attendre que toutes les données soient compilées à la fin.

Européens et Américains attendent ce mois-ci la réponse de leurs agences sanitaires respectives sur l'approbation du vaccin de Pfizer/BioNTech.

En attendant, le Royaume-Uni prévoit de commencer la semaine prochaine l'injection de 800.000 premières doses, donnant la priorité aux résidents de maisons de retraite.

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