Après le président du Front national algérien (FNA), c'est au tour du secrétaire général du Front national pour la justice sociale (FNJS) d’observer une grève de la faim pour protester contre "la fraude massive" qui a caractérisé les élections législatives du 4 mai en Algérie. Khaled Bounedjma, dont le parti n’a obtenu aucun siège lors de ce scrutin, entend ainsi protester contre ce qu’il qualifie de "fraude électorale massive commise par l’administration" et contre "la corruption qui gangrène les rouages du pouvoir". Par cette action, Bounedjma emboîte le pas au président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, qui observe depuis quelques jours une grève de la faim après la défaite de son parti lors de ces législatives. A l’image des partis de l’opposition, le FNA dénonce une fraude "honteuse" et "généralisée" à travers le territoire national, et ce en faveur des partis du pouvoir, le FLN et le RND.■