Les prix du pétrole régressaient jeudi en cours d'échanges européens, au lendemain d'un envol des cours dans un marché volatil qui s'aligne sur les Bourses.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 76 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 62 cents à 45,60 dollars.
L'or noir s'affichait en baisse, tout comme certaines Bourses européennes et asiatiques, après avoir enregistré sa plus forte hausse en deux ans mercredi, alors que les marchés actions montaient également.
Les perspectives de plus en plus négatives sur la croissance mondiale pèsent sur les attentes de demande de carburant, alors même que la production américaine de pétrole de schiste repousse ses records.
Face à cette équation, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) peine à endiguer la chute des prix.
Après avoir annoncé une baisse de production fin novembre, l'Opep n'écarte pas une réunion extraordinaire pour répondre aux inquiétudes du marché.
Pour évaluer la situation de l'offre et de la demande aux États-Unis, les investisseurs se tourneront vendredi vers les données hebdomadaires de l'Agence américaine de l'énergie sur les stocks du pays, publiés plus tard qu'habituellement en raison des fêtes.■