Le Hezbollah a annoncé mercredi que son chef, Hassan Nasrallah, prendra la parole jeudi, après une série d'explosions de bipeurs appartenant à ses membres à travers le Liban.
Cet incident tragique, qui a causé la mort de neuf personnes et blessé près de 2.800 autres, a été immédiatement attribué à Israël par le mouvement islamiste pro-iranien. Israël n'a pas encore réagi officiellement à ces accusations.
Alors que le Liban est en état d'alerte, les autorités locales ainsi que des responsables du Hezbollah expriment leur colère face à ce qu'ils considèrent comme une "agression". Dans un contexte de tensions croissantes à la frontière israélo-libanaise, cette situation exacerbe les craintes d'une escalade dans la région.