Nissan Motor Co. envisage de supprimer plus de 10.000 emplois dans le monde dans le cadre de ses efforts pour redresser la situation.
Ce nombre, qui représente environ 10% de la main-d’œuvre mondiale, est bien supérieur aux estimations antérieures, ont indiqué mardi des sources de l'entreprise.
En mai, le constructeur japonais a annoncé la suppression de 4.800 emplois.
Le bénéfice net du groupe Nissan a atteint son plus bas niveau en neuf ans en mars, en raison de la faiblesse des ventes de ses voitures sur le marché américain, et le constructeur japonais a prédit qu'il sera presque divisé par deux à l'exercice 2019.
En outre, depuis l’arrestation en novembre de son ancien président, Carlos Ghosn, Nissan peine à restructurer son équipe de direction.
Le constructeur automobile basé à Yokohama devrait annoncer ce jeudi sa nouvelle réduction de ses effectifs, notamment par le biais de ses options de retraite anticipée, lors de la publication de ses résultats pour la période d'avril à juin de cette année.
Certaines usines d’Amérique du Sud et d’autres régions où la rentabilité de Nissan est faible sont susceptibles de faire l’objet du plan de réduction.
Selon son rapport financier, en mars de cette année, Nissan et les sociétés de son groupe employaient environ 139.000 personnes.
Au cours de l'exercice 2018, les ventes mondiales de véhicules de Nissan ont chuté de 4,4% à 5,52 millions d'unités, y compris une baisse de 9,3% aux États-Unis à 1,44 million d'unités et une baisse de 14,9% en Europe à 643 000 unités.■