La Fédération marocaine des véhicules anciens (FMVA) annonce l’organisation, du 6 au 11 novembre, du rallye Laâyoune Dakar.
Cette compétition est en fait la quatrième édition du Rallye Dakhla-Guerguerat avec un nouveau parcours et de nouvelles épreuves techniques.
Organisé en partenariat avec la Fédération internationale des voitures anciennes (FIVA), l’évènement accueillera des équipages venus de nombreux pays. Il est inscrit au programme officiel des rallyes publié au calendrier de la FIVA et de la FAVA (Fédération africaine des véhicules anciens) assurant sa reconnaissance sur les scènes continentales et internationales.
Pour la présentation de cet évènement, une conférence de presse a été tenue en présence de Tiddi Bristers, président de la FIVA.
«La venue du président de la FIVA au Maroc revêt une importance stratégique tant pour notre pays que pour le continent africain à un moment où le mouvement de sauvegarde du patrimoine culturel automobile connaît un nouvel élan porté par la FMVA, ses partenaires africains réunis au sein de la FAVA ainsi que les acteurs de l’écosystème automobile marocain fédérés autour du Royal automobile club marocain», souligne Abdellah Abdellaoui, président de la FAVA.
Présentant la FIVA, son président Bristers a indiqué que «cette fédération regroupe 85 membres à travers le monde. Elle est reconnue par l’Unesco dans le cadre de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Elle s’investit activement dans la transmission intergénérationnelle des savoir-faire, des objets et de la mémoire liés à l’automobile ancienne».
Concernant le rallye, il a noté que «la compétition accueillera des équipages venus de plusieurs pays. L’un des temps forts sera le rassemblement prévu à Saint-Louis au Sénégal, véritable point de convergence entre les délégations du Maghreb, de l’Afrique de l’Ouest et d‘autres régions du continent».
Le rallye comporte une étape spéciale. Il s’agit d’une épreuve de régularité, qui se déroule sur un circuit fermé parfaitement sécurisé par les autorités locales et soigneusement balisé à l’aide de bottes de paille, de rubans et de barrières.
«Le tracé proposé est un véritable défi technique. Il comporte des virages en épingle, des chicanes serrées et passages stratégiques, invitant les participants à conjuguer précision et maîtrise», explique Abdellaoui.
«Des contrôles horaires, dont la localisation reste secrète, jalonnent le parcours afin de départager les concurrents. Le classement final repose sur la régularité et l’exactitude des temps réalisés. Les trois meilleurs pilotes seront récompensés par des trophées lors de la remise officielle», conclut le président de la FAVA.