Les banques sud-africaines ont essuyé des pertes estimées à 86 milliards de rands (1 dollar US = environ 14 rands) dans le sillage de la crise politique qui secoue le pays suite au remaniement ministériel opéré dans la nuit de jeudi à vendredi par le président Jacob Zuma. Les pertes les plus importantes ont été enregistrées par First Rand Bank, dont les actions ont perdu 12% de leur valeur par rapport à jeudi, suivi par Standard Bank avec 9,2%. Barclays Africa a, de son côté, vu la valeur de ses actions reculer de 7,6%.
Le ministre des Finances, Pravin Gordhan, et son adjoint, Mcebisi Jonas, ont été les principales victimes du remaniement décidé par le président Zuma dans une conjoncture économique et politique très difficile.
L'agence de notation Moody’s va publier le 7 avril une nouvelle évaluation de la situation en Afrique du Sud.■