La cour d’appel d’Alger a confirmé, mardi, la peine de cinq ans de prison ferme prononcée en première instance contre l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, poursuivi notamment pour «atteinte à l’unité nationale».
Emprisonné depuis plus de sept mois, l’auteur avait été condamné le 27 mars par le tribunal de Dar El Beïda pour des déclarations faites en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, dans lesquelles il affirmait que l’Algérie avait hérité de territoires marocains à l’époque coloniale.
Outre l’atteinte à l’unité nationale, Boualem Sansal était également accusé d’"outrage à corps constitué", de "pratiques de nature à nuire à l’économie nationale" et de "détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays".
Cette affaire intervient dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre Alger et Paris.