Washington (AFP) - Le président américain Donald Trump n'a pas exclu mercredi de rencontrer son homologue iranien Hassan Rohani en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York fin septembre, tout en accusant une nouvelle fois Téhéran de déstabiliser le Moyen-Orient.
"C'est possible, tout est possible", a simplement répondu Trump, interrogé dans le Bureau ovale sur l'éventualité d'un tel face-à-face.
"Nous verrons ce qui se passera avec l'Iran. Est-ce qu'ils veulent parler? Cela dépend d'eux, pas de moi", a par ailleurs déclaré le président américain, qui a annoncé en mai le retrait des Etats-Unis de l'accord nucléaire signé en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances.
"L'Iran est dans une position très différente par rapport au moment où j'ai pris mes fonctions", a-t-il poursuivi. L'Iran est "dans la tourmente" et se préoccupe désormais "de sa survie en tant que pays", a-t-il encore dit.
Donald Trump doit diriger le 26 septembre, en pleine Assemblée générale annuelle de l'ONU, une réunion du Conseil de sécurité sur l'Iran avec l'objectif affiché de mettre en lumière ses activités "déstabilisatrices" dans le monde.