A fin septembre 2013, le déficit budgétaire s’est aggravé à 36,6 milliards de dirhams contre 31,8 milliards une année auparavant.
Cette évolution reflète l’accroissement des dépenses globales de 1,9%, imputable aux dépenses de fonctionnement, d’investissement et aux intérêts de la dette intérieure qui se sont alourdis respectivement de 6,7%, 7,8% et 18,4%. D’un autre côté, les recettes ordinaires ont enregistré une amélioration de 1,8%, recouvrant une baisse de 2,1 milliards des rentrées fiscales et une hausse de 4,7 milliards des revenus non fiscaux hors privatisation.
Compte tenu d’un solde positif des comptes spéciaux du Trésor de 1,1 milliard et du remboursement d’arriérés de paiement pour un montant de 9,8 milliards, le déficit de caisse est ressorti à 46,4 milliards au lieu de 42,3 milliards une année auparavant. Le Trésor a financé son besoin par des ressources intérieures à hauteur de 39,8 milliards et par un flux extérieur positif de 6,6 milliards de dirhams, explique bank Al-Maghrib dans son dernier rapport sur la politique monétaire.
