SPACES, marque premium du Groupe International Workplace Group - (IWG), et leader mondial des espaces de travail avec sa marque emblématique Regus, inaugure ses nouveaux espaces à Casablanca, d’une superficie supérieure à 3.500 m2.
Au Maroc, le groupe IWG a signé un partenariat stratégique avec YANO OFFICES, acteur marocain expert depuis plusieurs années dans le développement et la gestion d’actifs immobiliers.
Tendance mondiale dont la pandémie a accéléré le développement, le travail dit «hybride» est un mode de travail qui s’impose de plus en plus aux entreprises de toutes tailles comme solution de flexibilité, permettant à la fois une gestion optimale des ressources humaines et des actifs immobiliers tout en maîtrisant les coûts spécifiques aux contraintes liées au travail à distance. Cette tendance s’est également confirmée avec de plus en plus d’entreprises qui recherchent des solutions flexibles dans un contexte marqué plus que jamais par de nombreuses incertitudes.
C’est dans ce contexte que SPACES., marque spécialisée de la multinationale International Workplace Group (IWG), présente dans plus de 1.000 villes à travers 120 pays - dont le Maroc depuis plus d’une vingtaine d’années déjà - a choisi YANO OFFICES comme partenaire stratégique pour procéder à l’ouverture de ses nouveaux locaux à Casablanca, plus précisément à Anfa Place sur une superficie de 3.500 m2. Un deuxième centre SPACES. est prévu pour Rabat dans les semaines à venir. Des espaces adaptables, personnalisables et accessibles à tous les budgets et à tous types d’entreprises sont proposés aux utilisateurs. SPACES. et YANO OFFICES ambitionnent une couverture nationale inscrite dans la consolidation du solide réseau d’IWG au niveau du Maroc (20 Centres) et du Monde (3.500 Centres).
Un petit-déjeuner débat a été organisé à l’occasion, avec la participation de professionnels de la transaction immobilière et la gestion d’actifs immobiliers pour témoigner de la demande grandissante sur ce type de produits. Pour Mohamed Moudiyne, Directeur Commercial Afrique Francophone chez International Workplace Group et Membre Proptech Maroc, «le travail hybride apporte plusieurs solutions concrètes aux utilisateurs. D’abord, en termes de gestion flexible des ressources humaines, ensuite en matière de coûts et, enfin, sur le plan environnemental en réduisant les trajets qui séparent les employés des entreprises d’une part et, d’autre part, en utilisant des procédés de construction efficients». Il rajoute «aujourd’hui, les collaborateurs en entreprise ont connu un changement profond dans leur habitude de travail. Ils veulent travailler où ils veulent, quand ils veulent et comme ils veulent. C’est ici où nos solutions flexibles répondent parfaitement à cette révolution du travail».
Arthur Viseux, Associé et Directeur Transaction Maghreb chez JLL, confirme à son tour la croissance continue de ce marché et estime que l’offre immobilière de bureaux doit rapidement s’adapter aux besoins des entreprises de plus en plus à la recherche de solutions flexibles. Il confirme qu’aujourd’hui ce sont les compagnies corporatives qui exigent des options de centre d’affaires car il s’agit d’une tendance très forte au niveau globale et qui se confirme au Maroc.
William Simoncelli, CEO chez Carré Immobilier, Spécialiste Proptech, Membre du Board La FrenchTech Maroc et Président Statimmo, a également pris part au débat. Il estime pour sa part que les entreprises demandent de plus en plus, et de manière systématique, des cotations à la fois pour des produits conventionnels que flexibles. Pour lui, le choix d’un modèle plutôt qu’un autre dépend de la taille de l’entreprise, de sa position actuelle sur son marché et de son activité même.
Enfin, Ahmed El Akel, Directeur Pôles Conseil et Commercialisation chez Colliers International, a rappelé les contraintes des baux conventionnels qui couvrent des durées fermes de 3, 6 ou 9 ans et qui peuvent être contraignantes pour certaines entreprises. Il rappelle les situations catastrophiques que certaines entreprises ont vécues suite à l’obligation de rompre leur bail conventionnel dans la période de la pandémie. Il plaide lui aussi pour une analyse des opportunités au cas par cas pour identifier les meilleures options.
Un marché ouvert à tous types d’entreprises
Fini la période où les solutions flexibles étaient la chasse gardée des start-up et autres jeunes TPE en manque de ressources. Aujourd’hui, les habitudes de consommation des entreprises ont évolué. Selon Mohamed Moudiyne, entre 40 et 50% des clients sont des grandes entreprises et/ou des multinationales et le reste des utilisateurs est composé de PME et de startuppeurs à la recherche d’un environnement de travail sophistiqué et accessible. Les centres d’affaires SPACES. disposent de larges espaces personnalisables pour de grandes entreprises qui choisissent l’option dite «flex» pour une installation non seulement temporaire mais indéfinie. Ahmed El Akel explique même que certaines entreprises préfèrent disposer d’espaces flexibles plus petits qu’un bail conventionnel classique en procédant à une rotation des équipes pour minimiser les coûts. Un sujet très sensible dans cette période de crises aléatoires.
Cette table-ronde a été l’occasion de débattre des besoins concrets des entreprises marocaines et multinationales en matière d’environnement de travail et d’immobilier professionnel, ainsi que des forces et défis à relever par les différents acteurs de ce marché. Plusieurs multinationales opérant dans l’intermédiation immobilière et la gestion d’actifs immobiliers étaient présentes à cet événement ainsi que l’ensemble des acteurs opérant dans l’immobilier d’entreprise.
Après Casablanca, SPACES. prévoit d’ouvrir un nouvel espace à Rabat dans les semaines à venir. Toujours inscrit dans le plan de développement agressif du partenariat signé avec YANO OFFICES.