Les travaux du 6ème Congrès mondial de l'hydroélectricité ont débuté, mardi, au Centre de Conférence des Nations Unies à Addis-Abeba, sous le thème "Pour une meilleure utilisation de l’hydroélectricité dans un monde en mutation", avec la participation de plusieurs pays, dont le Maroc. Soutenu par plus d'une trentaine d'organisations internationales, de chefs de secteur et de gouvernements, qui jouent tous un rôle dans la définition de l'avenir de l'hydroélectricité, le Congrès mondial de l'hydroélectricité (CMH/WHC) est un forum biennal et multipartite qui rassemble des dirigeants et des spécialistes ayant des responsabilités liées à l'hydroélectricité, autant dans les gouvernements que les secteurs de l'industrie, la finance, et également dans les agences des Nations Unies, le monde universitaire et la société civile. Ouvert aux participants de tous les pays et régions où l'hydroélectricité est à l'ordre du jour, ce Congrès (9-11 mai) a pour objectif général de fournir une plateforme internationale pour les décideurs de haut niveau ayant un rôle dans le développement et l’identification des voies de progrès dans les domaines clés de l'hydroélectricité.
Actuellement, l'énergie hydroélectrique fournit 70% de l'électricité renouvelable au monde et alimente plus d'un milliard de personnes dans 152 pays. Elle contribue à l’atténuation des effets du changement climatique en compensant les émissions de gaz à effet de serre et l'utilisation de combustibles fossiles, ce qui équivaut à six milliards de barils de pétrole par an.
Plus de 600 millions d’Africains n’ont pas accès aux services énergétiques modernes au moment où l’approvisionnement en électricité en Afrique subsaharienne ne représente qu’environ 31% de la population, avec un taux de 14% d’électrification dans le monde rural.■