Le Fonds pour les pertes et dommages, attendu depuis longtemps par les pays en développement, notamment les petits États insulaires, les Pays les moins avancés et les pays africains, sera désormais ''pleinement opérationnel'', a annoncé, samedi, la présidence de la COP29.
''La présidence de la COP29 a pris des mesures importantes pour assurer l'opérationnalisation du Fonds, en étroite collaboration avec son conseil d'administration et la Banque mondiale'', a indiqué la présidence azerbaïdjanaise de cette conférence climatique, dans un communiqué publié sur son site internet.
À ce jour, le montant total du soutien financier promis pour le Fonds, qui vise à fournir une assistance financière aux pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique, s'élève à 1,5 milliard d'euros, précise le communiqué.
En septembre dernier, lors de la troisième réunion du conseil d'administration du Fonds qui s'est tenue à Bakou, des mesures ''essentielles'' ont été prises pour lancer ses opérations, notamment la nomination d'Ibrahima Cheikh Diong en tant que directeur exécutif du Fonds, a rappelé la même source.
La création du Fonds pour les pertes et dommages a été décidée lors de la COP27, tenue en Égypte, alors que ses opérations ont été lancées lors de la COP28 à Dubaï, aux Émirats arabes unis.
Dans le cadre de la COP29, plusieurs accords importants relatifs au Fonds pour pertes et dommages ont été signés, fait savoir le communiqué, citant notamment l'''accord fiduciaire'', l'''accord d'hébergement du secrétariat'' entre le conseil d'administration du Fonds et la Banque mondiale, ainsi que l'''accord avec le pays hôte'' entre le conseil d'administration du Fonds et le pays hôte, la République des Philippines. Par ailleurs, la COP29, qui a débuté le 11 novembre, a permis d’adopter plusieurs initiatives et déclarations, notamment sur l’eau, le tourisme et la réduction du méthane provenant des déchets organiques.