Le Maroc à l’instar de plusieurs Etats doit faire face et surtout prévenir les risques inhérents, entre autres à la pollution de l’air, de l’eau ou des plages.
La visite de Aziz Rabbah, ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement qui s’est déroulée aujourd’hui à Rabat au Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution (LNESP), a permis aux responsables de l’entité publique d’édifier le grand public sur les principales missions de leur institution. Notons que la visite du ministre va dans la droite ligne du suivi des projets et programmes du Département de l’environnement.
Le LNSEP, est le premier laboratoire étatique créé afin d’accompagner l’autorité gouvernementale en charge de l’environnement dans la réalisation de ses missions en matière de surveillance et de contrôle de la pollution. Il intervient également dans les opérations de contrôle et d’inspection des établissements et de leur conformité avec les normes environnementales en vigueur.
L’entité nationale veille au respect du cahier de charge environnemental des projets ayant reçu une acceptabilité environnementale. «Le laboratoire, appelé à avoir une position institutionnelle plus importante dans notre pays a été doté de plus de moyens cette année. Et ce, afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs dans les meilleures conditions », a déclaré Aziz Rabbah, ce vendredi 23 avril 2021 à Rabat. Le ministre n’a pas manqué de rappeler que le Maroc est reconnu comme étant un pays pionnier dans le domaine du développement durable. D’où la nécessité de doter le Royaume davantage d’institutions, de moyens et d’instruments en la matière.
Pilotage d’une kyrielle de programmes
Le LNESP, crée en 1994 mène plusieurs programmes et projets visant la caractérisation et l’évaluation de la pollution dans les milieux naturels. Il s’agit du Programme national de surveillance de la qualité des eaux de baignade (186 plages concernées en 2021) et du sable des plages (60 plages couvertes par la surveillance du sable) et le Programme de surveillance de la qualité de l’air. A cela s’ajoutent le Programme de surveillance de la pollution tellurique des côtes méditerranéennes (MED POL) et le Programme de surveillance de la pollution tellurique de l’Atlantique. Il est important de souligner que le LNESP cordonne la gestion du réseau national de surveillance de la qualité de l’air, composé actuellement de 19 stations fixes et 4 unités mobiles. L’objectif étant de doter ce réseau de 140 stations d’ici 2030.
Momar Diao