Dans le cadre de ses grandes conférences annuelles, le Conseil du développement et de la solidarité (CDS) organise ce mercredi 8 février 2023 à Rabat, un Symposium sur «l’investissement et le rôle de l’Etat territorial».
Cette rencontre, tenue en présence des membres du gouvernement, d’acteurs du secteur public et d’opérateurs économiques privés, intervient en réponse à l’appel royal lors de la dernière session d’ouverture du Parlement mettant en exergue les questions clefs de l’eau et de l’investissement.
Dans son discours d'ouverture, Mohamed Benamour, président du CDS, a d’abord mis l’accent sur les actions mises en place par le Maroc pour faire face aux effets de la crise économique provoquée notamment par la guerre en Ukraine.
«Face à ces crises et mutations, le Royaume a apporté des réponses rapides pour en atténuer l’impact immédiat et mène plusieurs réformes pour réduire les inégalités sociales et rehausser le potentiel de la croissance économique. Je me limiterais à citer, dans ce cadre, le programme généralisé de la protection sociale, la réforme du secteur public, la création du Fonds Med VI, les politiques de transition énergétique et de développement durable, les réformes des législations relatives à la concurrence et à la lutte contre la corruption ainsi que la souveraineté économique, sanitaire, alimentaire et énergétique».
Et de poursuivre : «Dans ce contexte, nous devons tous, gouvernement et entreprises, nous mobiliser pour œuvrer au maintien et au renforcement de la résilience et de la compétitivité de notre économie. Une résilience fortement appuyée par les orientations de SM le Roi, qui a réitéré en octobre dernier devant le Parlement, l’importance qu’il convient d’accorder à la question de l’eau et à la promotion de l’investissement».
Dans ce sens, Mohamed Benamour a souligné que le CDS entend relayer l’appel royal visant à opérer un bond qualitatif pour que l’investissement privé atteigne les 2/3 de l’investissement total, à l’horizon 2035. «Notre ambition c’est que l’investissement futur soit orienté davantage vers les secteurs productifs les plus créateurs d’emplois et de croissance. Pour plus d’efficience et de performance, il faut bien sûr investir plus, mais surtout investir mieux», a-t-il précisé.
Notons que ce symposium vise, à travers une série de panels, à débattre des meilleures conditions pour faire de l’investissement un levier réel de développement, et d’éclairer sur la nouvelle posture du Maroc en la matière, dans une période empreinte d’incertitudes et de tensions mondiales et régionales.