L'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) a accueilli le Bridge Africa Summit, une rencontre décisive qui a rassemblé de jeunes leaders et entrepreneurs africains à Benguérir. Cet événement, ancré dans l'ADN de l'université en matière d'engagement africain et d'autonomisation des jeunes, a créé une plateforme non seulement pour les jeunes mais par les jeunes, au sein d'une institution africaine.
Le sommet visait à donner aux jeunes africains les moyens de se distinguer et de contribuer de manière tangible à façonner l'avenir économique de l'Afrique. La clé de cette autonomisation, comme souligné lors des discussions, réside dans le renforcement de la confiance. Les jeunes africains d'aujourd'hui possèdent la volonté, le courage et la créativité nécessaires pour générer de nouvelles idées entrepreneuriales et des projets socialement impactants. Ce dont ils ont maintenant besoin, c'est d'une plateforme pour partager leurs connaissances, échanger des idées et se soutenir mutuellement, une opportunité offerte par le Bridge Africa Summit.
Cette plateforme est essentielle pour favoriser un espace de confiance où les jeunes leaders peuvent être vulnérables, élargir leurs connaissances, affiner leurs compétences et cultiver des réseaux qui dépassent les frontières. Après le sommet, les participants bénéficieront d'un soutien continu et d'un mentorat pour développer davantage les compétences et les idées acquises lors de l'événement.
L'engagement de l'UM6P ne s'arrête pas au sommet. L'université a annoncé des plans de soutien continu, y compris une plateforme d'auto-mentorat parmi les jeunes leaders émergents. Ce changement de paradigme souligne l'importance de fournir des outils et des ressources tout en encourageant l'autonomie et l'initiative.
En réfléchissant à l'impact du sommet, les organisateurs ont exprimé une immense fierté en voyant un tel engagement enthousiaste des jeunes. Wadia Ait Hamza, Senior advisor à Switzerland, chargé pour la circonstance de la programmation des activités dudit sommet, a partagé des sentiments d'accomplissement, ayant précédemment rencontré bon nombre de ces jeunes leaders à l'étranger. Les voir actifs sur leur propre continent a suscité un sentiment de fierté unique, remettant en question l'idée selon laquelle la reconnaissance internationale doit précéder la reconnaissance locale.
L'héritage du sommet va au-delà de l'inspiration. En mettant en valeur des talents diversifiés dans des domaines tels que l'économie, la politique, la mode, le cinéma, et plus encore, l'événement favorise la collaboration et ouvre des possibilités illimitées. Cette inclusivité enrichit non seulement les industries mais cultive également un sentiment de progrès collectif.
«Il est déplorable qu’autrefois il fallait attendre que quelqu'un soit reconnu à l'international pour qu'il le soit sur notre continent. Je crois qu'aujourd'hui, nous sommes en train de changer cette tendance en donnant l'occasion à ces jeunes d'être connus sur leur continent et de partager leur savoir-faire sur leur continent et, entre eux. De créer des projets et des possibilités de collaboration à l'infini qui vont ramener de la positivité soit à l'économie, soit à l'entrepreneuriat, soit à n'importe quelle industrie qu'ils représentent... Et c'est ça ce qui est beau, et ce qui me rend fier en tant que Marocain et Africain», s’est réjoui Wadia Ait Hamza.
Sans aucun doute, l'engagement de l'UM6P agit comme un catalyseur pour la croissance personnelle et professionnelle des participants. L'engagement de l'institution souligne le potentiel transformateur des initiatives qui autonomisent la jeunesse africaine.
Il est clair que le Bridge Africa Summit représente une étape importante dans la formation des futurs leaders et innovateurs africains. En offrant un environnement de soutien, l'UM6P ne fait pas seulement progresser le succès individuel mais promeut également une vision collective de l'excellence africaine et de la réalisation de soi. Cette initiative illustre l'impact transformateur de l'investissement dans l'actif le plus précieux de l'Afrique : sa jeunesse.
Désy M.