Dans un contexte de reconfiguration sans précédent de l’industrie financière africaine, l’Africa Financial Summit - AFIS 2024 rassemblera leaders du secteur privé et représentants gouvernementaux venus du continent et du monde entier autour d’un seul objectif : élaborer des stratégies qui permettent à la finance africaine de devenir un moteur de développement, de croissance économique et de résilience.
Casablanca abritera les 9 et 10 décembre, l’Africa Financial Summit - AFIS 2024, sous le thème : «Le temps des puissances financières africaines est venu». Cet événement fondé par Jeune Afrique Media Group en 2021 et co-organisé par l'International Finance Corporation (IFC), rassemblera leaders du secteur privé et représentants gouvernementaux venus du monde entier. L’objectif étant d’élaborer des stratégies qui permettent à la finance africaine de devenir un moteur de développement, de croissance économique et de résilience.
«Lors de cette édition qui se tiendra pour la première fois au Maroc, un partenariat scientifique et technique étroit a été noué avec le ministère de l’Économie et des Finances, l’Autorité marocaines du marché des capitaux, l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale, la Bourse de Casablanca, ainsi que l’Agence marocaine du développement des investissements et des exportations et le ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des politiques publiques», précisent les organisateurs dans un communiqué.
Et de poursuivre que le choix du Maroc pour abriter cette édition n’est pas anodin, le Royaume s’étant engagé fortement, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, dans une stratégie de partenariats sud-sud dans laquelle le secteur financier occupe une place substantielle.
Amir Ben Yahmed, CEO de Jeune Afrique Media Group et président de l’Africa Financial Summit - AFIS 2024, a rappelé les enjeux de cette rencontre : «L’Afrique est à la veille d’une révolution financière marquée par l’émergence accélérée d’une industrie endogène. Avec le départ des grands acteurs internationaux, le secteur financier africain doit se montrer à la hauteur du défi qui lui est posé pour subvenir lui-même aux besoins du continent. L'AFIS 2024 n'est pas seulement une plateforme de discussion, c'est un laboratoire qui doit permettre de prendre des décisions audacieuses afin de bâtir un écosystème financier de classe mondiale».
Pour sa part, Sérgio Pimenta, vice-président de l’IFC pour l’Afrique, a déclaré : «De la création d'emplois au financement des PME, en passant par la transition énergétique, le changement climatique, l’agriculture et la digitalisation, mobiliser toute la force et le potentiel du secteur financier africain est essentiel pour accélérer le développement du continent. Dans un contexte financier mondial en évolution rapide, l'IFC est à nouveau co-organisateur de l'AFIS, et nous sommes ravis que cette édition se tienne au Maroc, un pays où les secteurs public et privé sont engagés à établir un centre influent de commerce et de finance à l’échelle régionale et mondiale».
La ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a quant à elle relevé : «Il est tout naturel pour le Maroc d’accueillir un événement comme l'AFIS, une plateforme unique en Afrique qui favorise une vision unifiée pour l'inclusion financière et les partenariats institutionnels au niveau panafricain. Situé à un carrefour stratégique entre l’Europe et l’Afrique, doté d’établissements financiers solides et d’une connaissance approfondie des marchés du continent, le Maroc entend assumer pleinement son rôle dans la recomposition de l’industrie financière africaine».