L'Agence pour le développement agricole, en partenariat avec la Banque mondiale, a organisé le 26 décembre à Bouznika l'atelier de clôture du projet d'Agriculture solidaire et intégrée au Maroc (ASIMA).
Financé par un don du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et administré par la Banque Mondiale, ce projet est mis en œuvre au niveau des régions Sous Massa (Agadir, Tiznit) et Marrakech Safi (Marrakech, Rhamna et Essaouira), sous la supervision et le pilotage national de l’Agence pour le Développement Agricole (ADA).
Le coût de ce projet est d’environ 6,44 millions dollars sous forme de don du FEM. Ce projet est venu s’intégrer à huit projets Pilier II financés par le gouvernement marocain à hauteur de 35,5 millions de dollars.
Lancé en 2013 pour une durée de 6 ans (2018), le projet ASIMA vise à encourager l’intégration de mesures de conservation des sols et de la biodiversité par plus de 8.500 petits agriculteurs, dont 20% de femmes, au niveau de 7 projets d’agriculture solidaire (Pilier II) mis en œuvre dans 114 communes relevant des régions de Souss-Massa et de Marrakech-Safi, et ce en complément des investissements du Plan Maroc Vert.
Les activités du projet ASIMA ont permis aux petits agriculteurs d’améliorer leurs revenus, tout en tirant le meilleur profit des ressources naturelles parfois limitées.
Les travaux de cet atelier ont été lancés sous la présidence du Directeur général de l’ADA qui a mis en exergue l'importance de l'intégration de la composante environnementale dans les projets d’agriculture solidaire du PMV, ainsi que l'intérêt du projet ASIMA comme levier pour la généralisation et l'ancrage des mesures de conservation des sols et de la biodiversité auprès de l'ensemble des petits agriculteurs bénéficiaires des projets Pilier II du Plan Maroc Vert.