Le bilan des accords de libre-échange conclus avec les différents partenaires commerciaux a contribué à la hausse des exportations. C’est le constat fait, lundi au Parlement, par la secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur, Rkia Derham, qui précise que les exportations ont atteint durant les dix dernières années un taux de croissance de 16,4% avec les États-Unis, 13% dans le cadre de la Convention de facilitation et de développement des échanges commerciaux entre les pays membres de la Ligue arabe et de 16% dans le cadre de l'Accord d'Agadir.
Le rythme des exportations a également progressé de 12% avec les Émirats arabes unis, de 30% avec la Turquie et de 11,30% dans le cadre de l'accord de libre-échange avec l’Union européenne.
Selon Derham, l'aggravation du déficit commercial n'est pas nécessairement liée aux accords de libre-échange conclus avec les partenaires du Royaume, mais elle est principalement attribuée à la conjoncture économique du Maroc caractérisée par l'augmentation des investissements, dans le cadre des grands chantiers initiés.
Ce qui se répercute sur l'augmentation des importations des matériaux d'équipement, de matières premières, des produits semi-finis… qui entrent dans la production nationale destinée au marché intérieur et extérieur.
Le déficit est également dû à la demande croissante de certains intrants, produits ainsi qu'à la hausse de la facture du blé et de l'énergie qui contribuent amplement à l'aggravation du déficit commercial, ajoute-t-elle.■