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Cafés : Face à la hausse des prix, les représentants du secteur interpellent Rahhou

Cafés : Face à la hausse des prix, les représentants du secteur interpellent Rahhou

La hausse des prix des produits de première nécessité a eu un impact direct sur l’activité du secteur des cafés et restaurants, déjà en proie à une crise sans précédent depuis l’ère Covid-19.

Une étude de terrain menée cette année par la Fédération Nationale des Propriétaires des Cafés et Restaurants au Maroc (FNPRCRM) dans les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, et Fès-Meknès a révélé une situation très préoccupante.

En effet, les résultats de cette étude ont montré que la fermeture des cafés a concerné pas moins de 16 000 établissements, dont plus de la moitié se trouvent dans la région de Casablanca-Settat.

Malgré les nombreux appels lancés par les représentants du secteur et les réunions avec des responsables gouvernementaux et des institutions publiques, le sort de ces établissements reste flou et incertain, surtout dans un contexte fortement marqué par l'inflation.

Ne sachant plus vers qui se tourner, les propriétaires des cafés et restaurants ont récemment adressé une lettre au président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou, demandant des explications sur la hausse vertigineuse des prix des matières premières.

« Depuis environ deux ans et demi, et plus précisément depuis l'entrée en fonction du gouvernement actuel, les prix de toutes les matières premières et des produits de base ont augmenté de manière vertigineuse, atteignant des niveaux intolérables et disproportionnés par rapport aux capacités des professionnels et des citoyens. Le prix du café, qui est une matière première essentielle dans le secteur des cafés et restaurants, a augmenté de plus de 100 % en moins de trois mois, tout comme les carburants et d'autres produits de première nécessité », peut-on lire dans ladite lettre dont La Quotidienne détient une copie.

La FNPRCRM s’insurge également contre les augmentations des taxes qu’elle juge intolérables. « Dans certaines communes, le tarif de l'exploitation temporaire du domaine public a augmenté de 600 %, avec des variations selon les régions du Maroc. Par exemple, la taxe sur les boissons a été portée à 10 % du chiffre d'affaires dans le secteur des cafés et des restaurants », indique la Fédération.

Autant de difficultés qui freinent l’activité du secteur des cafés et restaurants, un secteur qui contribue de manière significative à la croissance économique nationale, à la création d’emplois et qui représente également un attrait touristique majeur.

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