Cosumar a dévoilé les grands axes de son dispositif mis en place pour le lancement de la nouvelle campagne sucrière. Dans un communiqué, le Groupe a annoncé la réussite de la campagne précédente (2023-2024), et ce, en dépit des difficultés rencontrées à cause notamment des conditions climatiques.
«Cosumar et ses partenaires agriculteurs ont réussi à obtenir des rendements satisfaisants. Cette performance s’est traduite par une hausse significative des revenus des agriculteurs grâce à l’accompagnement du Groupe et aux appuis financiers importants mis en place par l’État», se félicite Cosumar.
S’agissant de la campagne actuelle 2024-2025, le Groupe indique que les efforts consentis par le gouvernement pour assurer l’accès à l’eau d'irrigation permettent d’envisager des conditions de culture plus favorables.
Dans le détail, cette campagne prévoit une augmentation notable des surfaces consacrées à la culture de la betterave à sucre, atteignant 45.000 hectares, contre 23.000 hectares l’année précédente. Ces superficies se répartissent de la manière suivante : 10.000 hectares à Doukkala, 10.000 hectares à Tadla, 6.000 hectares dans l'Oriental, 13.000 hectares au Gharb, et 6.000 hectares au Loukkos. Parallèlement, pour la culture de la canne à sucre, le Groupe prévoit l’exploitation de 5.000 hectares dans les régions du Gharb et du Loukkos.
Ces objectifs ambitieux visent à renforcer la production nationale de sucre et la souveraineté alimentaire du pays en fonction de la disponibilité en eau d’irrigation.
«Monsieur le Chef du gouvernement a, d’ailleurs, répondu favorablement aux doléances des interprofessions agricoles lors de la réunion du jeudi 10 octobre 2024 qu’il a tenue avec la Comader et les Interprofessions agricoles pour répondre aux préoccupations des agriculteurs et des professionnels du secteur de l’agriculture. Il a été convenu que des lâchers d’eau des barrages soient autorisés durant toute l’année agricole dans les périmètres du Gharb, de la Moulouya et du Loukkos, ainsi qu’une dotation pour le démarrage de la campagne au niveau de Tadla», indique Cosumar.
Et de poursuivre que les projets de dessalement d’eau de mer entrepris par l’État, mis en service ou en cours de réalisation, contribueront à préserver les ressources hydriques. «Le transfert d’eau du bassin de Sebou vers celui du Bouregreg, opéré fin 2023, renforcera aussi cette gestion des ressources. Ces infrastructures sont cruciales pour l’agriculture, notamment dans les périmètres du Tadla et de Doukkala. Elles permettront de maintenir et de développer les superficies dédiées aux cultures sucrières, conformément aux objectifs du contrat-programme 2021-2030 signé entre l’Etat et Fimasucre», détaille la même source.
En tant qu’agrégateur, Cosumar a sécurisé un approvisionnement en semences, engrais et produits phytosanitaires pour un montant dépassant les 500 millions de dirhams. Le soutien financier du gouvernement sur les prix des engrais permet aux agriculteurs de réduire significativement leurs coûts.
Dans le même ordre d’idées, le Groupe souligne être convaincu que l’appui financier accordé par l'État pour soutenir le prix des plantes sucrières en faveur des agriculteurs (80 DH par tonne pour la betterave et 70 DH pour la canne à sucre) jouera un rôle clé dans l'allègement significatif de leurs charges. «Cette aide leur permettra non seulement de mieux absorber les coûts de production, mais aussi de bénéficier d'une augmentation de leurs revenus, renforçant ainsi la rentabilité et la compétitivité de la filière sucrière pour une contribution accrue à la souveraineté alimentaire du pays, tout en contribuant au développement des régions agricoles», insiste Cosumar.