À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, ONU Femmes, l’entité des Nations Unies pour l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes, et la Bourse de Casablanca ont pris part, aux côtés de 99 autres Bourses à travers le monde, à la 7ème édition de l’initiative Ring the Bell for Gender Equality qui vise à promouvoir la participation des femmes en entreprise.
"Cette année, cet événement intervient à un moment critique et alors que les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 touchent les femmes de manière disproportionnée. Les femmes sont en effet surreprésentées dans les secteurs les plus touchés par la crise comme l’agro-industrie, le tourisme, et l’industrie manufacturière, et ont été les premières victimes des licenciements et des faillites d’entreprises", rappelle le communiqué des trois entitées .
La même source précise que la récente analyse du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages (février 2021), a mis en relief l’impact différencié sur les femmes, qui ont été plus durement affectées, que soit en termes de maintien des revenus, d’accès aux aides de l’Etat, aux soins ou à l’éducation.
A Noter que IFC travaille avec le secteur privé et les partenaires internationaux du développement pour éviter que les écarts entre les sexes, accentués par la pandémie, ne se creusent davantage.
Au niveau mondial, le membre du Groupe de la Banque mondiale participe à hauteur de 8 milliards de dollars à un programme de sauvegarde des emplois, et contribue à hauteur de 4 milliards de dollars à la mise en place d’une plateforme mondiale pour la santé.
"En outre, IFC fournit des conseils aux sociétés pour favoriser une réponse à la crise et une relance économique équitables, et donne la priorité, dans ses propres investissements, à la parité hommes-femmes", relève la même source.
A noter que cette année, l’événement a été suivi d’un webinaire sur le thème « Le leadership des femmes : un facteur de croissance économique important pour le Maroc » et qui a réuni Leila Rhiwi, Représentante d’ONU Femmes au Maroc, Meriem Zairi, présidente de la Commission Startups et la Transformation Digitale de la CGEM, Amina Figuigui, présidente de Club de Femmes Administrateurs Maroc et Abderrahmane Semmar, Directeur des Entreprises Publiques et de la Privatisation au ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration.
Il importe de rappeler que le travail de l'ONU Femmes est guidé par les principes d'autonomisation des femmes (WEP) qui offrent un cadre intégré et proposent des solutions pour promouvoir l’égalité de genre et la participation des femmes à tous les niveaux, que ce soit sur le lieu de travail, le marché et au sein de la communauté.
Un nombre croissant d'entreprises a rejoint le réseau des principes d'autonomisation des femmes des Nations Unies au cours de l'année passée. Au Maroc, sept entreprises y ont adhéré.