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Environnement des affaires : Ce que veut la CGEM

Environnement des affaires : Ce que veut la CGEM

 

Une intrusion dans le discours prononcé aujourd'hui par Chakib Alj, président de la CGEM, à l'occasion de la réunion du Comité national de l'environnement des Affaires (CNEA), permet de mieux cerner les priorités du patronat sur le front de l’amélioration de l'environnement des affaires.

 

La rencontre marque le lancement de la Politique nationale de l’environnement des affaires 2021-2025. Dans un premier temps Alj a salué les avancées réalisées depuis la création du CNEA en 2010. «Toutefois, il nous faut redoubler d’effort et adopter un rythme plus soutenu, afin de positionner notre pays comme un hub d’investissement de référence, régional, continental et international », fait remarquer le patron des patrons.

Ce dernier souligne qu’il est nécessaire d’agir rapidement sur un certain nombre de défis fondamentaux. Il s’agit d’abord, de l’amélioration des coûts des facteurs de production, le foncier et l’énergie en particulier, qui constituent des contraintes pour l’investisseur. «Nous estimons que la mise en place de plateformes de location à proximité des pôles économiques constitue une véritable solution pour remédier au coût élevé du foncier, tout comme l’équipement de zones industrielles et logistiques spécialisées», dixit l’homme d’affaires.

Pour ce qui est de l’énergie, le numéro 1 de la CGEM a insisté sur l’importance d’accélérer l’adoption de la loi sur l’autoproduction et la priorisation de l’investissement privé dans le secteur de l’énergie verte. Et ce, en adressant l’aspect fiscalité verte et en proposant des financements dédiés. L’autre facteur de production sur lequel, il faut agir d’après Alj est le capital humain.

«Nous souhaitons l’intégration de la loi sur la formation continue dans le corps du projet de loi sur la formation professionnelle, en apportant à ce dernier les ajustements nécessaires pour faciliter, au plus grand nombre d’entreprises, l'accès à la formation continue », assure-t-il.

Le patron de la CGEM a aussi attiré l’attention sur l’impératif de l’assouplissement de la législation du travail. «Le Code du travail, qui est aujourd’hui dépassé, a besoin d’être adapté aux réalités du marché, notamment en établissant une flexibilité responsable afin d’encourager les entreprises à créer de l’emploi de qualité », a t-il recommandé. 

La suggestion allant dans le sens de l’introduction du projet de loi concernant l’application du droit de grève dans les circuits d’approbation, a aussi été réitérée lors du discours.

Notons enfin que l’opérationnalisation du crowdfunding, le rôle de commande publique, la préférence nationale, l’amélioration des mécanismes d’aide au financement de l’innovation ainsi que le grand sujet de l’intégration du petit et du grand informel, sont autant de grands axes abordés par le président de la CGEM.

 

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