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Filière équine : La Sorec dresse son bilan

Filière équine : La Sorec dresse son bilan

La Sorec (Société royale d’encouragement du cheval), qui porte la stratégie nationale équine arrêtée en 2011, vient de publier le bilan de son activité au terme de l’exercice 2016. Pour mener à bien cette stratégie, trois axes de développement ont été définis : le développement des utilisations du cheval (Tbourida, sports équestres, art équestre moderne, etc.), le développement de la filière courses marocaines et la sauvegarde et la promotion du cheval Barbe. 
 

Le secteur en chiffres

  • Le nombre de naissances a augmenté de 900 chevaux sur les 5 principales races, soit 24% d’augmentation par rapport à 2011, avec une nette amélioration de la qualité génétique du cheptel.
  • Effectif de chevaux : 110 000.

  • Près de 300 étalons nationaux gérés et mis à la disposition des éleveurs.

  • Le nombre de naissances de chevaux Barbe a été multiplié par 3 depuis 2001.
  • 7.500 éleveurs actifs dans la reproduction (5.500 en 2015, +35%)

     • Ouverture de l’hippodrome de Marrakech à l’occasion de la conférence internationale du pur-sang arabe qui a accueilli un nombre important de participants de différents pays.
     • De 2011 à 2016, 500 courses hippiques additionnelles ont été organisées (+30% vs 2011).

     • 33 courses ont été exportées.

     • Développement des courses au niveau national, avec une forte augmentation des chevaux participant aux courses nationales (+31%).

     • Ouverture de l’hippodrome de Marrakech (2017).


     • Ouverture du centre d’entrainement de Bouznika pour
permettre aux propriétaires privés d’avoir un espace adapté pour l’entrainement de leurs chevaux (2017).

     • Reconversion de stations de monte en centre de promotion de l’élevage équin pour introduire l’insémination artificielle dans les régions reculées.
     • Création du Meeting national du Barbe et Arabe, événement d’envergure pour promouvoir la race nationale. La 1ère édition s’est tenue du 20 au 24 septembre 2017 au haras d’El Jadida.
 
A noter que durant les 5 dernières années, la filière équine marocaine s’est structurée et a renforcé ses fondamentaux. «En 2015, elle a contribué, de façon directe et indirecte, à 0,61% du PIB national, ce qui correspond à 6 milliards de dirhams de production de richesse, contre 3,4 milliards en 2007», souligne la Sorec.

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