Le projet pilote de Gestion intégrée des zones côtières (GIZC), testé dans la côte de la Méditerranée orientale, a donné des résultats positifs et doit être généralisé sur l’ensemble du Royaume.
"Le projet a eu des impacts positifs, très concrets et palpables dans l’immédiat, alors que d’autres sont attendus à moyen et long termes", a souligné, mercredi à Rabat, la secrétaire d'Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi, dans une allocution lue en son nom, à l’occasion d’un atelier de présentation des axes stratégiques relatifs à l’élaboration du projet du Plan national de gestion intégrée du littoral.
Ce projet pilote a permis la création de 259 emplois permanents et 426 autres occasionnels, outre une augmentation des revenus des secteurs de la pêche, de l’apiculture, de l’agriculture et de l’écotourisme.
Selon El Ouafi, une étude élaborée avec l’appui de la Banque mondiale a estimé le coût de dégradation du littoral pour l’année 2014 à 2,5 milliards de DH, soit 0,27% du PIB, appelant à une mobilisation générale pour sa protection et sa préservation.■