La norme IFRS 9 introduit un nouveau modèle de dépréciation des prêts et créances sur la clientèle fondé sur les pertes attendues et le suivi de la détérioration du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale.
Ce modèle comprend trois phases de provisionnement dites «bucket» traduisant l’augmentation significative du risque de crédit depuis son origination.
Selon Bank Al-Maghrib, il s’agit de :
L’implémentation des nouvelles dispositions de la norme IFRS 9 en matière de dépréciation a généré, à la date de la 1ère application en janvier 2018, un additionnel de provisionnement de 16,4 milliards de dirhams, dont 7,1 milliards de dirhams au titre du 1er Bucket, 8,7 milliards de dirhams au titre du 2ème Bucket et 631 millions de dirhams au titre du 3ème Bucket.
Par ailleurs, la première application de la norme IFRS 9 a induit une provision additionnelle sur les engagements hors bilan de 2,2 milliards de dirhams, sur les titres de 848 millions de dirhams et sur les créances envers les établissements de crédit et les banques centrales de 268 millions de dirhams.
En outre, les différences d’évaluation des actifs et passifs financiers, des provisions et dépréciations pour risque de crédit et des gains et pertes résultant de l’application rétrospective de la norme IFRS 9 sont comptabilisées directement en capitaux propres au 1er janvier 2018, date de première application de la nouvelle norme.
La première application de cette norme a entraîné une baisse des capitaux propres comptables de l’ordre de 13,2 milliards de dirhams, en passant de 153,8 milliards de dirhams à n décembre 2017 à 140,5 milliards de dirhams au 1er janvier 2018.