Entre le troisième trimestre de 2018 et la même période de 2019, l’économie marocaine a créé 262.000 postes en milieu urbain et a perdu 119.000 en milieu rural, soit une création nette de 143.000 postes d’emploi.
Une année auparavant, entre le troisième trimestre de 2017 et la même période de 2018, l'économie marocaine avait créé 201.000 postes d'emploi, fait savoir le haut-commissariat au Plan.
Le secteur des services a créé 336.000 postes et celui des BTP 37.000, alors que l’"agriculture, forêt et pêche" en a perdu 204.000, et l’"industrie y compris l'artisanat" 26.000.
Avec une hausse de 26.000 personnes, 23.000 en milieu rural et 3.000 en milieu urbain, le volume global du chômage a atteint 1.114.000 personnes au niveau national.
Le taux de chômage a diminué de 13,1% à 12,7% en milieu urbain et a augmenté de 3,9% à 4,5% en milieu rural, correspondant à une légère augmentation de 9,3% à 9,4% au niveau national.
Selon le HCP, ce taux reste relativement élevé parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans avec 26,7%, les femmes (13,9%) et les diplômés (15,5%).
Plus de la moitié des chômeurs (55,3%) est à la recherche de leur premier emploi, les deux tiers (66,8%) sont en chômage de longue durée (une année ou plus) et plus du quart (27,8%) s’est retrouvé dans cette situation suite au licenciement ou à l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur.
La population active occupée en situation de sous-emploi lié au nombre d’heures travaillées a atteint 380.000 personnes au niveau national, avec un taux de 3,5%.
La population en situation de sous-emploi lié à l’insuffisance du revenu ou à l’inadéquation entre la formation et l’emploi exercé est de 589.000 personnes (5,6%).
En somme, le volume du sous-emploi, dans ses deux composantes, est de 969.000 personnes.
Le taux global de sous-emploi est passé de 9,6% à 9,1% au niveau national, de 8% à 7,8% en milieu urbain et de 11,7% à 10,8% en milieu rural, note le HCP.