La Confédération générales des Entreprises au Maroc (CGEM) est ''globalement satisfaite’’ de la Loi de Finances de l’exercice 2019.
Et ce, grâce aux discussions entamées en juillet dernier avec le gouvernement pour faire connaître sa position sur l’ensemble des mesures, aux gains rapides qui consistaient à permettre à l’entreprise d’obtenir le remboursement de ses arriérés en matière fiscale et, surtout, à l’obligation pour toutes les parties, entreprises et Etat, à respecter leurs engagements, particulièrement les délais de paiement.
C’est ce qu’a indiqué, lundi, Mohamed Hdid, président de la Commission fiscalité et régime de change au sein de l’organisation patronale, lors d’un point de presse.
Cette satisfaction par rapport à la LF 2019, qui «constitue une étape importante dans l’évolution l’économie et ayant un impact sur l’entreprise», est aussi due au remboursement par l’Administration de tous les arriérés de la TVA pour l’exercice 2018, explique-t-il.
Mais «toutes les préoccupations du patronat n’ont pas été reçues favorablement», a assuré Hdid, regrettant certaines mesures, notamment le relèvement de 0,5 à 0,75% du taux normal de la cotisation minimale.
De même, ajoute-t-il, «rien n’a été adopté pour la relance de l’investissement et de l’emploi».
Selon lui, cette LF contient certes des mesures favorables à l’entreprise, mais il est «urgent et nécessaire d’avoir une vision globale et non une batterie de mesures éparpillées» en définissant une vision sur le régime fiscal en vue de «donner plus de visibilité à l’entreprise et d’éviter que le contribuable ne se retrouve, chaque année, face à de nouvelles mesures pouvant aller à l’encontre de cette vision».
Et d’annoncer que l’organisation patronale fonde ainsi de «grands espoirs» sur les prochaines assises sur ce régime, prévues en mai 2019, afin de mettre en place «un système fiscal favorable et de répondre aux préoccupations des entreprises, petites et grandes, notamment par l’adoption d’un régime équitable, juste, simple et moderne à même de définir cette vision sur les années à venir».