Sur les deux premiers mois de 2017, la hausse des importations est bien plus importante que celle des exportations (+8,9% contre +1,5%).Ainsi, à fin février 2017, le déficit de la balance commerciale s’est aggravé de 21,7% par rapport à fin février 2016. Le taux de couverture des importations par les exportations s’est détérioré de 4,3 points à 63%. D’après l’Office des changes, la hausse des importations est en partie imputable à l’augmentation des achats de produits énergétiques (+3,613 milliards de DH), notamment le gasoil et le fuel-oil (+2,221 milliards de DH). Hors facture énergétique, les importations n’augmentent que de 3,2%.
Les exportations enregistrent une légère hausse de 1,5% à 38,140 milliards de DH. Ce résultat s’explique, pour l’essentiel, par la progression des ventes de phosphates et dérivés de 9,7% sur la période à 5,6 milliards de DH. Mais, du côté de l’industrie automobile, le repli constaté sur le mois de janvier s’amplifie : à fin février 2017, les exportations du secteur s’inscrivent en repli de 6,4% à 8,7 milliards de DH. La composante construction, c’est-à-dire les exportations de véhicules produits au Maroc, recule de 11,8% par rapport à fin février 2016. La composante câblage est, elle, en repli de 1,5%. Malgré ce recul, la filière automobile demeure le premier poste exportateur du Royaume.■