La Confédération générale des entreprises du Maroc, en partenariat avec MEDEF International, a organisé, vendredi 26 avril à Rabat, le Forum économique Maroc-France, sous le thème “Ensemble vers un élan renouvelé des opportunités économiques et sociales".
Cette rencontre a été rehaussée par la présence de Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances et de Bruno Lemaire, ministre français de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Ont été également présents, Chakib Alk, président de la CGEM et Patrick Martin, président du MEDEF, ainsi que d’autres institutionnels.
A cette occasion, Fettah a affirmé que le Maroc et la France peuvent envisager de nouvelles collaborations sur des initiatives économiques tournées vers l'avenir et répondant aux enjeux mondiaux actuels.
Elle a cité comme initiative plus particulièrement le développement des énergies renouvelables, un domaine où le Maroc a réalisé des avancées significatives, notamment dans le solaire et l'éolien.
Dans ce sens, la ministre a relevé que la France, pionnière dans les technologies vertes, peut apporter son expertise pour renforcer ces efforts, notant que le domaine de la transformation digitale offre des opportunités pour la création de startups et l'innovation, permettant aux deux pays d'oeuvrer ensemble afin de stimuler l'économie numérique.
Face à des défis mondiaux, comme la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique ou la mobilité durable, "notre capacité à les surmonter dépendra également du niveau de collaboration et du renouveau de notre partenariat commun sur des bases rénovées, équilibrées et mutuellement bénéfiques", a-t-elle soutenu.
De son côté, Bruno Lemaire, a souligné que la France a fait le choix stratégique de renforcer ses liens économiques avec le Maroc dans le contexte des évolutions mondiales post-Covid, notamment sur le plan géopolitique et la réorganisation des chaînes de valeur.
Il a par ailleurs exprimé la volonté de son pays de coopérer avec le Maroc dans divers domaines, particulièrement celui des énergies propres notamment solaire, éolienne et de l'hydrogène vert.
Le ministre français a également fait part du souhait de la France de collaborer avec le Maroc dans le développement des infrastructures de transport énergétique et dans la production de l'énergie nucléaire mais aussi d'élargir davantage la coopération entre les deux pays dans les secteurs ferroviaire, aéronautique et automobile.
Il a, en outre, mis l'accent sur la mobilisation du secteur privé marocain, mais aussi celle des compétences et entrepreneurs marocains établis en France pour accompagner l'essor majeur de l'économie marocaine, en accélérant la cadence de l’investissement sur l'ensemble du territoire national et en tissant de nouveaux partenariats solides, fiables et "gagnant-gagnant".
Chakib Alj, président de la CGEM, a pour sa part mis l'accent sur la mobilisation du secteur privé marocain, mais aussi celle des compétences et entrepreneurs marocains établis en France pour accompagner l'essor majeur de l'économie marocaine, en accélérant la cadence de l’investissement sur l'ensemble du territoire national et en tissant de nouveaux partenariats solides, fiables et "gagnant-gagnant".
Réunissant plus de 300 chefs d'entreprise marocains et français opérant dans différents secteurs, cet événement a été l’occasion de donner une impulsion nouvelle au partenariat économique entre le Maroc et la France et de discuter de diverses thématiques notamment des nouvelles opportunités faces aux chocs énergétiques et alimentaires, les enjeux de développement pour l’agriculture et la formation et digitalisation.