Avec la désignation des membres du nouveau gouvernement, qui est tout sauf paritaire (une ministre et 8 secrétaires d’Etat issues de la gente féminine), le ministère des Petites entreprises et de l’Intégration du secteur informel a littéralement disparu des radars. Comment interpréter cette mise à l’écart subite qui a suscité la stupéfaction voire l’ire de certains promoteurs des TPE et à quoi faudrait-il relier cet acte?
Les questions sont certes nombreuses mais la réponse est une. En politique, les actes posés et les symboles comptent davantage au risque de s’y méprendre. Ainsi, en supprimant le portefeuille des TPE, qui avec les PME, représentent près de 98% du tissu économique, il est pour le moins difficile de prendre pour argent comptant les bonnes intentions du nouveau Chef de gouvernement envers les TPME. Et pourtant, après sa nomination et avant la constitution des membres du gouvernement, celui-ci s’était empressé de déclarer à la presse son engagement et sa volonté de soulager les multiples difficultés des TPME.