La Chine a mis en place, mardi, une "bulle" sanitaire anti-Covid autour des sites des Jeux olympiques de Pékin, un mois avant le coup d'envoi des épreuves qui s'annoncent comme les plus surveillées de l'ère pandémique.
Cette bulle sanitaire a pour objectif d'éviter tout contact entre les personnes en provenance de l'étranger et la population locale en dehors de cette zone.
"A l'intérieur de la boucle fermée, nous allons mettre en place des mesures sanitaires très strictes, dont des tests quotidiens de dépistage du Covid, pour s'assurer que les cas de contamination sont rapidement détectés", a expliqué à la presse Zhao Weidong, responsable de la communication du comité d'organisation.
"Nous recommandons aussi fortement de recevoir une dose de rappel", a-t-il ajouté.
Les athlètes et le personnel chinois à l'intérieur de la bulle (volontaires, chauffeurs, cuisiniers...) n'en sortiront pour certains qu'après les Jeux paralympiques (4 au 13 mars), après une période de quarantaine.
Les spectateurs (seules seront autorisées les personnes résidant en Chine) n'entreront pas dans la bulle.
La Chine, où la pandémie a été détectée pour la première fois fin 2019, a largement éradiqué la maladie en recourant à des mesures très strictes de dépistage, de traçage, de confinement et de vaccination.
Ses frontières ont été pratiquement fermées dès mars 2020 et les vols internationaux drastiquement réduits.