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Private equity : Les conséquences de l’inégale distribution géographique des investissements

Private equity : Les conséquences de l’inégale distribution géographique des investissements

L’Afrique et l’Amérique n’ont pas été attractives pour les investissements dans le Private equity avec respectivement 2,5 Mds de dollars et 7 Mds de dollars. 

 

Il ressort des chiffres de 2020, année marquée par la virulence de la pandémie liée à la Covid-19 que la distribution géographique des investissements dans le Private equity se caractérise par une inégalité flagrante en défaveur des pays du sud.

Sur un total de 755 Mds de dollars d’investissements dans le Private equity, les USA se sont accaparés la part du lion avec 486 Mds de dollars, suivis par l’Europe avec 185 Mds de dollars et l’Asie émergente avec 66 Mds de dollars. L’Afrique et l’Amérique n’ont pas été attractives pour les investissements dans le Private equity avec respectivement 2,5 Mds de dollars et 7 Mds de dollars. 

A en croire Jörg Frieden, président du Conseil d'administration du SIFEM (Swiss Investment Fund for Emerging Markets), qui a investi via AfricInvest dans 16 entreprises marocaines à fort potentiel, les chiffres relatifs à l’Afrique et l’Amérique latine traduisent une réalité inquiétante notamment pour le futur.  Et pour cause, les investissements dans le Private equity aux USA et en Europe l’année dernière sont de nature à accroître encore plus fortement le fossé existant entre les pays riches et les Etats du Sud, en termes de développement technologique et de bien-être. 

«Il faut savoir que la grande partie des centaines de milliards de dollars investis dans le Pprivate equity en Europe et aux USA, l’année dernière, a été capté par les entreprises technologiques et les start-up», explique le patron suisse du fonds SIFEM, qui a animé récemment une conférence à l’Académie du Royaume du Maroc.

 

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