Le premier bénéficiaire de l'augmentation des subventions sur les produits pétroliers et la libéralisation du secteur est la politique de l'État, qui a profité d'une épargne de plus de 35 milliards de dirhams par an, représentant les frais de compensation, qui ont atteint un niveau record en 2012 (56 Mds de DH).
C’est ce que relève le rapport de la mission d'information parlementaire consacré aux prix des hydrocarbures, qui fait remarquer que ces montants ont été reprogrammés au service des secteurs sociaux.
Concernant les prix des hydrocarbures après la libéralisation du secteur en décembre 2015, le rapport note "que sans prendre en considération le niveau des taxes exigées, les prix en vigueur au Maroc après la libéralisation demeurent parmi les plus bas en comparaison avec les autres pays non producteurs du pétrole.
Il précise que "le système des prix comprend deux tranches : la première qui est stable, liée à la taxe intérieure de consommation et la taxe sur la valeur ajoutée, ainsi qu'une autre tranche relative au prix mondial du produit et coûts d'importation et de distribution».■