Les sociétés financières et non financières continuent d'être le premier producteur de la richesse nationale en 2016, affichant une légère amélioration de leur contribution au PIB. Selon le haut-commissariat au plan, elles ont ainsi contribué à hauteur de 43,2% du PIB durant l'année écoulée au lieu de 42,9% en 2015.
En revanche, la contributions des ménages et institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) et celle des administrations publiques, se situant respectivement à 29,3% et 15,8% du PIB, sont en recul de 0,4 et 0,1 point par rapport à 2015.
Concernant le Revenu national brut disponible (RNBD), il a connu une hausse de 3,2% en 2016 pour s'établir à 1.076,9 milliards de dirhams. Cette amélioration s’explique par l’augmentation du revenu brut disponible de 6,8% pour les administrations publiques, de 3,1% pour les sociétés (financières et non financières) et de 2,1% pour les ménages et ISBLSM.
Dans ces conditions, les contributions des secteurs institutionnels au RNBD se sont situées à 62,5% pour les ménages et ISBLSM, à 22,6% pour les administrations publiques et à 14,9% pour les sociétés (avec 2,6% pour les sociétés financières).■