Sothema a inauguré ce lundi l’extension de son usine à Bouskoura, à travers 3 nouvelles unités, dont la première unité de production de médicaments anticancéreux issus de la biotechnologie en Afrique, en présence des ministres de la Santé et de l’Industrie.
En lançant la production de anticancéreux issus de biotechnologie dans sa nouvelle usine de Bouskoura, «les laboratoires Sothema participent à apporter au Royaume son autonomie et sa sécurité sanitaire et, in fine, aux patients marocains et africains un traitement de qualité innovant et surtout accessible», indique le Groupe.
Sothema a aussi officiellement lancé l’extension de son unité de production de sérums en poche souple pour perfusion.
Objectif : augmenter significativement ses capacités afin de servir à la fois les marchés local et international.
Parallèlement, Sothema, qui emploie 1.200 personnes, lance la production d’énergie verte grâce à son unité de biomasse dédiée à la production d’énergie par le recyclage de déchets d’olives et d’argan.
Rappelons que, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 650.000 nouveaux cas de cancer sont enregistrés annuellement en Afrique subsaharienne. Presque autant que dans la grande région dite de Méditerranée orientale (Maroc, Tunisie, Égypte, Libye…), qui en a compté 555 000.
D’après les experts, dans les quelques années à venir, le cancer deviendra la première cause de mortalité en Afrique, loin devant le paludisme.
On estime aussi que sur les 10 millions de morts liées à cette maladie, presque 70% sont survenus dans les pays qui réalisent moins de 5% de la croissance mondiale, dont la majorité des pays africains incapables d’importer des traitements anticancéreux issus de biotechnologie, considérés comme le traitement de choix de cette lourde maladie.■