La presse a beaucoup parlé des quatre ministre limogés et du Directeur général l’ONEE qui a été démis de ses fonctions. Pourtant, cinq anciens responsables dans le gouvernement précédent, également concernés par les dysfonctionnements dans le cadre du programme Al Hoceima Manarat Al Moutawassit, ont tout autant subi la colère royale. Avec, en prime, une décision aux conséquences lourdes : aucune responsabilité officielle ne leur sera confiée à l'avenir. Cruel destin.
Oui, le destin peut être parfois cruel. Hakima El Haïté, ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'Environnement, Lahcen Haddad, ancien ministre du Tourisme, Rachid Belmokhtar, ancien ministre de l'Education nationale, Lahcen Sekkouri, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, et Mohamed Amine Sbihi, ancien ministre de la Culture sont, pour ainsi dire, désormais, «black-listés». Hier sous le feu des projecteurs, leur vie politique a subitement pris fin. Sans aucune possibilité… de «résurrection». Ils resteront donc désormais dans la pénombre et seront des spectateurs passifs dans la conduite des affaires du Royaume.■
D. W.