Le Secrétaire général du Parti de la Justice et du développement (PJD), Saad Dine El Otmani, a affirmé, samedi à Bouznika, que le parti de la Lampe restera attaché à la participation active et positive à la vie politique depuis toutes les positions.
Intervenant à la séance inaugurale de ce congrès extraordinaire, qui se tient en présence des membres du conseil national et avec la participation à distance des délégués provinciaux et régionaux du parti, El Otmani a assuré que le PJD continuera d’assumer ses rôles pour contribuer, avec force et détermination, au parachèvement de l’édifice démocratique et à la défense des droits fondamentaux et socioéconomique de l’ensemble du peuple marocain.
Ce congrès, a-t-il indiqué, ambitionne de faire de cette étape une occasion de revoir le parcours et d’entamer un nouveau départ, avec détermination et perspicacité, tout en se félicitant du rôle joué par le parti au service de la patrie et des citoyens et des intérêts suprêmes du pays.
Il a assuré que son parti "sera toujours fidèle aux constantes nationales inclusives que représentent la religion islamique, l’unité nationale et territoriale, la monarchie basée sur Imarat Al Mouminine et l’option démocratique".
Il a signalé que son parti a contribué à nombre de réformes qualitatives, comme en témoignent les acquis réalisés au profit de la patrie et des citoyens, notant que ces acquis et bien d’autres sont l’aboutissement du travail de l’ensemble des institutions de l’État, dont le gouvernement.
A cet effet, il a évoqué les progrès palpables réalisés, en dépit des répercussions inédites de la crise sanitaire, par l’économie nationale qui table sur un taux de croissance de 5,5% en 2021, outre l’augmentation sensible des exportations, la hausse des transferts des MRE à hauteur de 46%, et le maintien du taux d'inflation en deçà de 1%.
El Otmani a, en outre, appelé l’ensemble des partisans à veiller sur l'unité et la cohésion du parti, "à faire l'effort d'assimiler ce qui s'est passé et à en tirer des leçons afin de poursuivre notre chemin avec détermination (...) conscience et perspicacité".
Il a d'autre part noté que ce congrès se tient plus d'un quart de siècle après le lancement d'un nouveau cycle de réformes du PJD, soit depuis le congrès national extraordinaire du 2 juin 1996, au cours duquel le parti a pu apporter une contribution appréciable au processus de réforme politique et de lutte démocratique et au renouveau du paysage partisan.
Il a fait observer que le parti s'est engagé dans cette expérience en étant pleinement conscient de la nature, des composantes et des caractéristiques du système politique marocain, ainsi que des paramètres et du champ d'action de ce système, en parfaite interaction avec ses différentes composantes.
Cette expérience a été menée avec une volonté solide et une confiance dans les institutions nationales du pays fondées sur les constantes de la Nation, en plus du grand potentiel de réforme que recèle la société marocaine, a-t-il dit.
Selon lui, le parti "a pu accumuler des acquis de réformes importants (...) malgré la conjoncture volatile, la multiplication des défis et les attentes sans cesse croissantes".
De son côté, le président de la commission préparatoire du Congrès extraordinaire, Jamaâ El Mouâtassim, a indiqué que ce congrès extraordinaire l'est aussi bien sur les plans organisationnel et juridique que politique, après la démission du Secrétariat général suite aux résultats obtenus par le parti lors des dernières élections. Lesquelles ont constitué un choc réel et une secousse profonde dont il faut tirer les enseignements pour marquer un nouveau départ.
El Mouâtassim a souligné que l'actuelle étape que traverse le parti "exige que nous soyons fidèles aux valeurs qui nous ont unis, à la tête desquelles l'honnêteté, la clarté, la droiture et la primauté de l'intérêt général".