Le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, estime qu'il est difficile d'adopter l'inscription automatique des citoyens aux listes électorales sur la base du registre de la carte d'identité nationale (CIN).
Cette difficulté réside essentiellement dans le fait que ce registre compte les porteurs d'armes, qui n'ont pas le droit de vote, les personnes inaptes juridiquement comme les prisonniers, les émigrés et les personnes qui ont changé de domicile ou ceux qui sont décédés et qui n'ont pas été enregistrés.
Selon Hassad, il existe 26 millions de CIN au Maroc, dont 20 millions sont des nouvelles CIN biométriques, et le traitement de chaque cas pour transcender les difficultés que présente l'inscription automatique est presque "impossible".