Le Roi Mohammed VI a demandé au Parti de l’Istiqlal de rester au gouvernement pour éviter une crise politique majeure.
Le retrait du PI ne semble donc pas définitif. "Nous allons demander à nos ministres de gérer les affaires courantes dans l'attente du retour du roi", précise Adil Benhamza, le porte-parole du parti, dans une déclaration à l’AFP. "Pour l'heure, notre décision n'a pas été retirée", souligne-t-il. Mais ce capharnaüm augure d’une nouvelle reconfiguration du gouvernement. Pour une sortie de crise, l’allié du PI, le PJD, devrait prendre sur lui et accepter de nouvelles négociations qui conduiront indubitablement à un remaniement ministériel. Il faudrait donc s’attendre, dans les prochains jours, à une redistribution des portefeuilles ministériels, voire à une présence plus soutenue du PI au sein du gouvernement. A défaut d’une entente entre les deux «alliés», des législatives anticipées ne sont pas à exclure.