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La déliquescence du polisario à l'international exposée à l'ONU par des acteurs associatifs

La déliquescence du polisario à l'international exposée à l'ONU par des acteurs associatifs

Des acteurs associatifs saharaouis ont exposé, vendredi devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies, la déliquescence du polisario et sa perte de vitesse sur la scène internationale, soulignant que l’entité fantoche clamée par ce mouvement séparatiste n’est reconnue aujourd’hui que par une petite minorité de pays.

"A chaque occasion, les dirigeants du polisario et leurs commanditaires clament, haut et fort, que leur fantomatique +république+ est reconnue par 80 pays. C’est là une mystification flagrante qu’ils feraient mieux de ne plus jamais répéter, ne serait-ce que par pudeur", a affirmé devant la Commission, Zine El Aabidine El Ouali, président de l’ONG sahraouie "9 Mars".

Car cette république imaginaire, a-t-il expliqué, n’est reconnue aujourd’hui, en tout et pour tout, que par 32 pays, soulignant que le polisario et ses mentors omettent de reconnaitre que 50 pays ont purement et simplement retiré leur reconnaissance de cette entité.

Et d’ajouter qu’à l’exception de l’Union africaine, aucune organisation régionale ou internationale ne reconnait cette entité, qui a été admise au sein de la défunte Organisation de l’Unité africaine en 1984, par des subterfuges et un coup de force pour le moins malhonnête.

Aucun membre permanent du Conseil de sécurité, aucun pays d’Amérique du nord ou d’Europe ne reconnait cette entité, a encore affirmé El Ouali.

De son côté, Mohamed Ayach, acteur associatif et président de la commune de Foum El Oued à Laâyoune, a fait observer que les pays qui reconnaissent une entité inexistante et demandent, en même temps, l’organisation d’un référendum, sont en train de vivre une contradiction criante.

"Certains de ces pays, a-t-il dit, veulent la tenue d’un référendum dans les Provinces du sud du Royaume au nom du principe de l’autodétermination, alors que ces mêmes pays ont rejeté ce principe lorsqu’ils s’étaient opposés à l’indépendance de certaines régions de pays européens encore menacés par le risque de balkanisation".

Pour sa part, Brahim El Ahmadi, acteur associatif et professeur de médecine, a tenu à rappeler que c’est bien le Maroc qui avait saisi la 4è Commission de l’Assemblée générale en 1963 pour soutenir les efforts de décolonisation de son territoire saharien du colonialisme espagnol. 

Dans cette initiative, a expliqué El Ahmadi, le Maroc était d’ailleurs encouragé par la résolution 1514 adoptée en 1960 par l’Assemblée générale sur l’intégrité territoriale des Etats, alors que le Royaume venait d’être confronté, pendant 40 ans, à deux puissances coloniales et tentait d’agir pour sauvegarder son unité territoriale.

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