Des experts ont pointé du doigt, devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, la collusion d’éléments du polisario avec les réseaux extrémistes et de drogues qui sévissent dans la région sahélo-saharienne.
Intervenant dans ce cadre, Jonathan Huff, président de "Safety and Security International Services", a estimé que la région sahélo-saharienne est devenue une zone de non-droit où le polisario est dans l'incapacité de contrôler ses éléments s’activant dans le cadre de réseaux extrémistes et de trafics de tout genre.
"La région est devenue une zone infestée de crimes, ce qui contribue à l’instabilité du Sahel et du Maghreb, régions qui souffrent déjà de la non résolution du conflit du Sahara", a-t-il dit.
Pour cet expert international, la résolution pacifique du conflit du Sahara à travers le plan d’autonomie marocain contribuera largement à la stabilité et à la défaite du terrorisme au Sahel, et permettra aussi les retrouvailles des populations séquestrées dans les camps de Tindouf avec leurs familles dans les provinces du sud.
De son côté, Tanya Warburg, Directrice de l’ONG "Freedom for All", a également souligné l’implication d’éléments du polisario dans le trafic de drogue et de contrebande au Sahel, et le risque que cela implique pour la paix et la stabilité régionales.
L’experte a aussi appelé au recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf afin d’avoir une idée claire sur la véracité des prétentions du polisario, affirmant que "Freedom for All" estime que le plan d’autonomie marocain est la solution à même de résoudre définitivement la question du Sahara.
La 72ème session de la 4ème Commission de l’Onu se déroule en présence de juristes internationaux, d’experts en droits de l’homme, de parlementaires, d’académiciens et d’acteurs associatifs.