Il n’y a rien de plus dangereux qu’un crétin irresponsable. Le polisario s’identifie certainement à cette assertion. Car depuis quelques mois, il multiplie les actes inconséquents et stupides dont il semble ne pas mesurer la portée et la dangerosité.
Sa dernière provocation : les actions de provocation menées à Tifariti, à l’Est du dispositif de défense au Sahara marocain, constituent une nouvelle violation caractérisée du cessez-le-feu, mais surtout un bras d’honneur à l’égard de l’autorité du Conseil de sécurité de l’ONU.
Ce qui, l’on s’en doute, a passablement irrité la diplomatie marocaine, dont la réaction ne s’est pas fait attendre.
Une phrase contenue dans le communiqué publié à cet effet par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, cristallise, à elle seule, l’exaspération du Royaume : «Acculés après la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain, et visiblement embarrassés par la confirmation des liens avec le Groupement terroriste du Hezbollah, l’Algérie et le «polisario» ont choisi la fuite en avant et la logique du pourrissement, à travers la multiplication des agitations puériles et irresponsables».
Exaspérée, l’ONU l’est aussi par l’attitude immature du polisario. Son secrétaire général, Antonio Guterres, a de suite réagi pour mettre en garde contre toute «action susceptible de modifier le statu quo» dans la région.
Tout cela n’est cependant pas étonnant. Car provoquer à souhait le Maroc est, depuis quelques mois, le fonds de commerce du polisario et de son marionnettiste, Alger, rompu aux basses manœuvres, au double langage et au déni, même lorsqu’il est pris la main dans le cambouis.
Alger-Polisario, c’est visiblement le couple parfait, lié par un très long compagnonnage, qu’ils ont essayé de cacher sans succès, souvent trahis par leurs émotions et leurs actes malsains.
Un duo singulièrement complice dans la menterie, les vils complots, les magouilles et délits en tous genres : violations des droits humains, enrichissement illicite avec les détournements des aides humanitaires destinées aux séquestrés de Tindouf, trafic illégal et vente d’armes, implication du polisario dans des actes terroristes dans la région sahélo-saharienne dénoncée par le rapport Project Safte (www.laquotidienne.fnh.ma)…
Alger et le polisario doivent néanmoins savoir qu’ils jouent avec le feu à travers leurs provocations répétées. «N’allume aucun feu que tu ne puisses éteindre», dit pourtant un célèbre dicton. Car, quand bien même le Maroc fait toujours preuve de retenue et de sagesse, il a les moyens de riposter. A la mesure de l’affront.■
D. W.