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Rabat : Ouverture de la cinquième législature du Parlement jeunesse au Maroc

Rabat : Ouverture de la cinquième législature du Parlement jeunesse au Maroc

L’Association marocaine des jeunes parlementaires a organisé mercredi 19 juillet à Rabat la cérémonie d’ouverture de la cinquième législature du Parlement jeunesse au Maroc. 

La participation politique des jeunes favorise leur engagement civique et les encourage à s'intéresser aux affaires publiques. En effet, cela les incite à prendre conscience des enjeux sociaux, économiques et environnementaux qui les entourent, et les pousse à contribuer activement à la résolution de ces problèmes.

Le Parlement jeunesse du Maroc est une simulation parlementaire qui vise à intégrer les jeunes à la vie politique et à les inciter à s’y intéresser aux niveaux local et national, à travers des débats couvrant divers aspects des enjeux sociaux, économiques et politiques.  

«Cette année, nous avons reçu 110 participants et participantes qui représentent les 12 régions du Royaume, en plus des MRE et avec la participation de la CESAM, qui est la Confédération des étudiants et stagiaires africains au Maroc, avec qui nous entretenons des liens forts. Aussi, c’est une façon de s’ouvrir sur de nouvelles institutions tant publiques que privées. L’objectif est de débattre sur six commissions parlementaires, dont 4 arabophones et 2 francophones, et de pouvoir produire des recommandations que nous allons présenter le samedi au Parlement. C’est une façon également de mettre la jeunesse marocaine sur la scène politique et de l’intégrer d’une manière directe dans la prise de décisions», nous confie Nizar Berdai, président de l’Association marocaine des jeunes parlementaires. 

Les jeunes apportent souvent une perspective nouvelle et innovante aux problèmes politiques. C’est pour cette raison que leur participation active favorise la diversité des idées et la recherche de solutions novatrices. 

Conscient de l’impact direct du digital sur le développement de notre pays à différents égards, Mohamed Nazim, ministre des Secteurs productifs, a souligné que la commission qu’il préside “doit agir conformément à la stratégie nationale pour faire face aux multiples enjeux numériques, digitaux et industriels qui peuvent entraver la dynamique et l’évolution du Royaume, notamment en matière des droits de l’Homme et des libertés. Notre projet de loi n°18-23 va permettre de combler un vide juridique pour tout ce qui concerne les actions et dommages provoqués à cause de l’usage de l’intelligence artificielle». 

Et de poursuivre : «Il est à noter que l'intelligence artificielle reste un sujet en perpétuel évolution, et son potentiel laisse aisément présager une place prépondérante dans la société civile. Ledit projet a pour objet de compléter le dahir des obligations et des contrats en intégrant une section juridique pour encadrer l'utilisation de l’intelligence artificielle. De fait, ces règles seront des dispositions juridiques à caractère civil et non pénal, tout en prévoyant un arsenal juridique avec une harmonisation à caractère à la fois préventif et répressif».

S’exprimant au sujet d’un projet de loi portant création du Code de l’enfant, Nada Oumaalli, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, a affirmé que «c’est dans le souci de la consolidation d’une approche nationale visant à réduire les disparités et les inégalités existantes et à renforcer la justice sociale qu’il convient de consacrer tout un code accordant à un enfant sa juste valeur».

Et ce, dans l’optique de s’aligner avec «les avancées réalisées dans les différents domaines faisant du Royaume un leader africian et un réalisateur de produits mondialement reconnus, sous la conduite clairvoyante du Souverain, que Dieu l’assiste”, poursuit-elle. 

Ce projet de loi régissant la situation de l’enfant depuis le stade embryonnaire jusqu’à sa majorité vise, d’une part, à rassembler les dispositions relatives à l’enfance contenues dans les différents textes de loi en vigueur et, d’autre part, à réformer certaines réglementations en vigueur, principalement relatives aux prérogatives attribuées aux femmes divorcées, notamment celles concernant la tutelle, la garde de l'enfant, mais aussi à l’interruption volontaire de grossesse, la reconnaissance de l’enfant naturel, l’affiliation, etc, précise la même source. 

Et de conclure : «Parmi les nouveautés apportées par le projet de loi, on distingue la nomination par le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille d’un délégué chargé de l’enfance pour accompagner les mineurs en situation difficile».

 

M.B

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